Cet extrait est tiré du livre de Jacques Martel,
« Le grand dictionnaire des malaises et maladies ».
« L’angoisse est caractérisée par un état de désarroi psychique où j’ai le sentiment d’être limité et restreint dans mon espace et, surtout, étouffé dans mes désirs. Je sens mon espace limité par des frontières qui, en réalité, n’existent pas.
« Je suis pris » ou « je me sens pris au piège ». Je ne peux pas exprimer ma colère. Je suis d’accord avec le fait que les gens envahissent mon espace psychique et cela se manifeste chez moi par une sorte de resserrement intérieur. Je laisse donc de côté mes besoins personnels pour plaire en premier aux autres, pour attirer l’Amour dont j’ai besoin (même s’il y a d’autres façons de faire). Je vis une profonde insatisfaction.
Le resserrement m’amène généralement à amplifier mes émotions et mon émotivité générale au détriment d’un équilibre adéquat. Puisque je vis dans le brouillard, la confiance en moi sera ébranlée, le désespoir et même le goût de ne plus lutter vont prendre place. Je sens un danger imminent, mais que je ne peux identifier. J’ai peur de l’avenir et des efforts à faire pour atteindre mes buts. Je suis face à un choix qu’il m’est impossible à faire.
L’INSÉCURITÉ QUE JE VIS EST RELIÉE AU FAIT QU’AU LIEU DE CROIRE EN MON POUVOIR PERSONNEL, je le place dans un être extérieur à moi, que je considère plus élevé, plus réalisé que moi. Je veux qu’il me protège, comme si j’étais trop faible pour prendre soin de moi-même. Je cherche un sens à ma vie.
Je suis plein de tristesse et je me sens pris, ligoté, comprimé, enchaîné même. Je n’ai plus confiance en mes capacités.
QUELLE PEUT ÊTRE LA SITUATION OÙ JE ME SUIS SENTI RESSERRÉ ÉTANT JEUNE SI BIEN QUE JE REPRODUIS CE PATTERN AUJOURD’HUI?
L’angoisse apparaît aussi comme une attente inquiète et oppressante, appréhension de « quelque chose » qui pourrait advenir, dans une tension diffuse effrayante et souvent sans nom. Elle peut être liée à une menace concrète angoissante (telles la mort, une catastrophe naturelle, une sanction). Il s’agit davantage d’une peur souvent liée à rien d’immédiatement perceptible ou exprimable.
C’est pourquoi les sources profondes de l’angoisse sont à retrouver souvent chez l’enfant que j’ai été et sont souvent reliées à la peur de l’abandon, de perdre l’Amour d’un être cher et à la souffrance.
À PARTIR DE MAINTENANT, J’ACCEPTE D’USER DE DISCERNEMENT, DE MANIFESTER COURAGE ET CONFIANCE DANS LA VIE POUR ME RESPECTER ET LAISSER ALLER LES AUTRES SANS REGRET DANS LEUR ESPACE. JE BANNIS DE MA VIE TOUT REMORDS. JE VAIS AINSI VOIR « PLUS CLAIRE » ET AVANCER DANS LA VIE AVEC BEAUCOUP PLUS DE LUCIDITÉ.
JE ME DONNE LE DROIT D’AVOIR LA MAÎTRISE DE MA VIE, DE MES CHOIX.
JE ME FAIS CONFIANCE ET JE SAIS QUE LA VIE ME DONNE TOUT CE DONT J’AI BESOIN DANS LA MESURE OÙ JE M’ATTENDS AU MIEUX ET QUE J’ACCEPTE QUE JE LE MÉRITE. »
– Jacques Martel, Le grand dictionnaire des malaises et maladies
