En 2016, j’ai créé la page Facebook et le site web du Vagin Connaisseur.
En 2022, ces textes sont encore d’actualité.
C’est à 35 ans, avec grande stupéfaction, que j’ai appris que les mots « vagin » et « vulve » n’étaient pas synonymes. La honte après la surprise. Bin oui, j’ai déjà vu des images du système reproducteur*. J’avais compris que le vagin était le tube où entre le pénis. Et jusqu’à tout récemment, je croyais que le mot vulve signifiait la même chose. Comment ça se fait qu’une fille comme moi ne savait pas la différence?!
Qu’est-ce qui pousse une fille saine d’esprit à encourager un comportement qui manifestement, ne lui procure que peu de plaisir ? Pour quelle raison ne va-t-elle pas jusqu’au bout quand elle sait pouvoir y parvenir ? La première réponse qui me vient, c’est la peur de la réaction de l’autre. On vit à une époque où le modèle actuel encourage davantage les fellations profondes qu’une profonde communication entre les participants.
J’ai vécu 5 ans au Costa Rica, un pays où l’avortement est illégal. Le jour redouté est arrivé quand une amie m’a demandé de l’aide pour avorter. Je ne suis pas médecin, mais je crois que toutes les femmes devraient pouvoir choisir par elles-mêmes ce qu’elles désirent faire avec leur corps. À ce moment-là, mon amie calculait presque 2 mois sans avoir eu ses règles. Ensemble, on a commencé à faire des recherches…
…sans prévenir, le gars éjacule dans ma bouche et j’ai l’impression d’avoir des spermatozoïdes de coincés entre les dents. Je choisis de garder cette pensée pour moi. Personne ne m’a appris à aborder ce genre de sujet délicat avec un jeune homme. À l’école, on nous bourre le crâne avec le système reproducteur et les composantes d’un ovule mais jamais on aborde l’importance de la communication dans les rapports sexuels.
LES TROIS CHAMPIONS DE L’ABERRATION
Certains fervents catholiques, désireux de chasser l’idée de la masturbation de la tête des enfants (et pour éviter qu’ils ne deviennent sourds, j’imagine), avaient recours à des méthodes assez brutales. Une technique répandue consistait à battre les enfants qui osaient se montrer trop curieux. Un autre moyen était de les attacher au lit, les bras en croix, les draps tendus pour éviter le frottement. Mais le pire…