Cet extrait est tiré du livre de Jacques Martel,
« Le grand dictionnaire des malaises et maladies ».
« L’agressivité est une quantité d’énergie refoulée qui découle, la plupart du temps, d’une frustration vécue dans une expérience ou une situation. C’est souvent inconscient et cette frustration peut empoisonner tellement ma vie et mon existence que je prends l’agressivité comme moyen d’expression. (l’agressivité en est un), comme soupape à toute cette pression existant en moi.
C’est un moyen de me défendre, car je me sens attaqué, non respecté, abusé, tendu, incompris. Je veux que l’on me comprenne!
L’agressivité diminue mon niveau de vitalité. Il peut m’être difficile de rester ouvert et de laisser couler l’énergie. Il est évident qu’une personne en état d’agressivité se coupe temporairement et particulièrement de l’énergie spirituelle et de l’ouverture du coeur.
C’est un état inné, instantané et irréfléchi de défense et de protection: je doute de ma valeur et j’ai même tendance à me dévaloriser silencieusement, me disant que je ne suis pas à la hauteur. Je me sens vulnérable, j’ai l’impression qu’un danger me guette. Mon impuissance m’amène à vouloir attaquer ceux que je considère comme meilleurs ou plus forts que moi.
Je peux avoir l’impression qu’on m’empêche d’être moi-même, mais, en réalité, je me mets moi-même des barrières et des limitations. Si je suis agressif, j’ai souvent le sentiment d’être le plus fort, car je décide d’attaquer le premier. Je me mets dans un état de domination-soumission et je suis déchiré face à moi-même.
La personne face à moi agit comme un miroir. Je projette une partie de moi qu’il me reste à accepter et ça presse mon bouton! Conséquence? L’excitation s’amplifie, la tension monte et c’est maintenant l’apparition de la contraction musculaire! Je suis raide et tendu, sur mes gardes, prêt à bondir contre les attaques! Je suis sur la défensive et je lutte contre mes angoisses. Que faire?
J’ACCEPTE DE RESTER OUVERT, DE TRAVAILLER SUR MOI EN PREMIER, D’ÉCOUTER MON INTUITION ET MA VOIX INTÉRIEURE QUI ME PROTÈGENT ET QUI GUIDENT MES PAS.
J’EXPRIME MES ÉMOTIONS, QUELLES QU’ELLES SOIENT.
J’ACCEPTE QUE MA PLUS GRANDE FORCE RÉSIDE DANS LE FAIT D’ÊTRE MOI-MÊME ET QUE LE VRAI POUVOIR QUE JE PEUX MANIFESTER SE TROUVE DANS LE FAIT D’ÊTRE VRAI AU LIEU DE VOULOIR DONNER UNE IMAGE DE « DUR À CUIRE ».
– Jacques Martel, Le grand dictionnaire des malaises et maladies
