1 an plus tard…

#Bilan – Aujourd’hui, ça fait exactement 1 an que j’suis arrivée au Costa Rica avec l’objectif de construire 2 maisons sur mon terrain. Je me souviens des premiers jours passés dans l’autobus du voisin; je capotais en me demandant ce que je foutais ici. Très vite, j’ai compris qu’inconsciemment, je cherchais à revivre mes 25 ans. J’vous explique. Quand j’ai vécu au Guanacaste pendant 5 ans, entre 2006 et 2011, j’ai tripé ma vie. J’étais une jeune femme qui refusait de devenir une madame et Tamarindo me semblait être l’endroit idéal pour vivre comme Peter Pan.

J’avais un terrain à moins de 4 minutes à pied de la mer, 2 petites maisons dont une que je louais (la Casa Rasta*), un café internet (la Tienda Rasta*), un mec (Rasta hahahaha), un chien nommé Fuji-Feliz* et beaucoup d’amies Ticas et Colombiennes. Ces 5 années m’ont transformée et quand j’ai tout laissé derrière moi pour un beau Québécois, j’ai vécu les 5 années suivantes à errer sans réelle ambition. Après une séparation difficile en janvier 2016, je me suis retrouvée dans le néant. Pour remplir mon vide intérieur, j’ai créé le Vagin Connaisseur et détenant un diplôme de maître-praticienne en PNL (programmation neuro linguistique), j’me suis investie à fond dans ce milieu.

Malgré une vie bien remplie avec des conférences, des projets (les 3 font le mois en 2017-2018 et le Festivulve en 2018-2019), je pensais encore énormément au Costa Rica. À l’époque, j’habitais à Montréal où mon regard se braquait contre des murs de briques et je désirais ardemment revoir l’horizon infini de l’océan. La vie en a décidé autrement en apportant la pLandémie. J’ai mis mes rêves de côté pour affronter le gouvernement, m’impliquer au sein de la FDDLP, organiser des manifs, créer du contenu qui dénonçait l’absurdité. Mais 3 ans plus tard, j’étais épuisée, découragée et la soif de voyager m’a motivée à vendre mon condo pour fuir cette réalité dans laquelle j’étais en train d’étouffer.

J’ai atterri en République Dominicaine en mai 2023 pour 5 semaines qui ne m’ont pas suffit. Au lieu de revenir au Québec, j’ai pris un vol vers le Costa Rica pour un autre 5 mois. En vain, j’ai cherché un terrain. J’suis revenue bredouille dans notre “belle province” en novembre 2023 avec l’intention de continuer mes recherches et de valider mon désir de partir vivre ailleurs. L’idée de quitter mon pays m’angoissait: je savais que ma famille et mes amies allaient me manquer mais la peur ne m’a pas arrêtée. J’ai finalement acheté mon terrain en janvier l’an passé et déménagé officiellement au Costa Rica le 14 mars 2024.

Comme plusieurs d’entre vous le savez déjà, y’en a pas eu de facile! Les défis se sont enchaînés les uns après les autres (et ça continue!). Dans 3 dodos, j’aurai 44 ans et derrière mon grand sourire, y’a beaucoup d’anxiété, de doutes, quelques regrets et parfois un certain désespoir. Mais y’a aussi une immense foi qui me guide, me supporte et me permet d’avancer, un pas à la fois. Malgré les difficultés, j’suis reconnaissante de vivre en Amérique Centrale avec Titite et Namasté.

Ma vie est LOIN d’être parfaite, mais je trouve la force de capter la beauté qui m’entoure, de me laisser imprégner de cette Nature magistrale, de cultiver mon optimisme et ma joie de vivre. Sinon, à quoi bon? Mais je dois avouer que sans vous, cette aventure serait moins facile. Votre soutien, vos encouragements, vos beaux commentaires m’ont énormément aidée à traverser les moments difficiles. Fack MERCIIII d’être là. 🙏

Bonne journée à chacun d’entre vous… et plein d’amour. 😘

Photo: Ma chum Amparo et moi, dans un endroit magnifique réservé spécialement pour l’anniversaire de Sandra (une amie commune).

Ma 1ère maison à Tamarindo. Une fille m’avait proposé de lui peindre un « collier rasta » tout autour. J’ai accepté. #CasaRasta – 2009
Avec une amie colombienne, on louait ce local qu’on a baptisé « Tienda Rasta ». C’était un bric-à-brac de plein d’affaires et un café internet (une autre époque!!) mais en réalité, la vocation de ce lieu s’est manifestée par la suite: c’était un club social. Tout le monde s’arrêtait pour jaser et passer du bon temps.
Juste en face de la Tienda Rasta, on avait peint un mur en bleu (avec les restes de peinture qu’une quincaillerie nous avait offerts). On avait sollicité toutes les familles du coin pour d’la peinture de couleur et demandé aux enfants de venir colorier des poissons afin de créer un aquarium géant. Ce fût un beau succès. Aujourd’hui, cette murale n’existe plus, mais y’a encore des kids (devenus grands) qui m’en parlent.
«Hier encore, j’avais vingt ans, je gaspillais le temps, en croyant l’arrêter…»
«Fuji Feliz», c’est un chien que j’ai rencontré devant ma porte, lorsqu’il était bébé. Plein de puces, tout sale, abandonné. J’ai décidé de le garder. Quand j’ai quitté le CR en 2011, je l’ai laissé entre les mains de 2 amies colombiennes qui en ont pris soin jusqu’à sa mort (de vieillesse). Quand j’ai vu Namasté pour la 1ère fois, devant la porte de l’autobus, j’suis restée un peu bouche-bée par la ressemblance avec Fuji. Ils sont très similaires et pas juste physiquement; leur personnalité aussi. Espiègles, intenses, joueurs, plein d’amourrrr… 🥰

2 commentaires sur « 1 an plus tard… »

  1. Wow quel beau parcours, c’est tjrs super intéressant de te lire, et merci pour ces belles photos, c’est vrai que ton premier pitou ressemble à Namasté, ça m’a quand même surpris que tu n’as pas ptg de ton autre beau bb , qui a été frappé, p-e encore trop douloureux je comprends, bonne continuité et d’autres belles aventures 😘🤗 Plein d’Âmour!

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